Dans un avion, lorsque le personnel de bord fait la traditionnelle démonstration des gestes à effectuer en cas d’urgence, nous est expliqué ceci :
Et bien, si, alimenté.e en oxygène, vous pouvez porter secours aux autres, vous ne serez d’utilité pour personne si vous tombez dans les pommes, si ce n’est pas le cas.
C’est la même chose dans la vie : on n’aide personne, quand soi-même on va mal.
Il me semble que l’on en parle de plus en plus, dans le grand public. C’est quelque chose que l’on partage aussi beaucoup dans nos cabinets : prendre soin de soi, c’est la base de tout équilibre mental.
Et les psychologues ne sont pas exempts de cette règle ! Lorsqu’on n’a pas ce dont on a besoin pour être bien, on n’est plus aussi disponible, et, de fait, on peut être moins aidant pour nos patients.
Dans un métier aussi prenant que le nôtre, on peut vite modifier l’ordre de ses priorités et passer son propre bien-être à un second plan.
Mais pour continuer à être nourri.e par son métier, il est important d’investir aussi sur soi.
Alors, vous la prenez, votre après-midi pour aller randonner ?
Vous avez des suggestions ?
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