Les grands principes
Chaque psychologue a sa propre façon de faire, liée à sa formation, ainsi qu’à sa propre personnalité. Il adaptera sa prise en charge aussi aux besoins de son patient. Quoi qu’il en soit, certains grands principes sont retrouvés dans les thérapies d’inspiration psychanalytiques :
- Le principe est de considérer que le problème n’est pas le symptôme (par exemple, les insomnies), mais ce qui cause le symptôme (par exemple, des difficultés professionnelles liées à une autodépréciation)
- Le travail du thérapeute tourne en grande partie autour de l’écoute du patient, de sa difficulté avec son ou ses symptôme(s) mais aussi de sa vie en général, de son histoire personnelle, etc.
- Le thérapeute ne fournit pas de plan ou de procédure à suivre pour régler son symptôme
- Il propose un cadre de confiance pour guider le patient vers une meilleure compréhension de lui-même et de ses difficultés, vers un mieux-être général. C’est cet état de mieux-être, d'apaisement, qui aura alors des effets thérapeutiques sur les symptômes.
- Contrairement à l’image un peu clichée du psychanalyste qui reste totalement silencieux, le professionnel pourra intervenir, en posant des questions par exemple, parfois en pouvant proposer des suggestions, des conseils
- C’est un processus qui apporte finalement un changement, durable, et cela prend du temps. Il n’est pas possible de savoir à l’avance de combien de temps la personne aura besoin
Pour qui est-ce que ça s’adresse ?
Au-delà de la demande de commencer un suivi à cause de difficultés (ou pas !), ces thérapies s’adressent aux personnes qui souhaitent mieux se comprendre. Celles qui sont ouvertes à l'introspection, curieuses de se pencher véritablement sur elles-mêmes, sur ce qu'il se passe à la surface comme sur ce qu'il y a de plus enfoui. Il pourra par exemple être intéressant de se pencher sur sa vie passée, d'explorer l’instant à la lumière de son histoire personnelle.
À l’origine
La thérapie d’orientation analytique nous vient de la psychanalyse, comme son nom l’indique vous aurez remarqué. On peut aussi retrouver cette méthode sous le terme de psychodynamique.
À l’origine, à la fin du XIXe siècle, Freud, dont vous avez certainement dû entendre parler, révolutionne la prise en charge des troubles psychiques en écoutant ses patients parler et dérouler le fil de leur pensée sans directive de sa part. Le cadre est strict : le patient est allongé sur un divan, les séances sont longues, au rythme de plusieurs fois par semaine, et ce, pendant des années.
Et depuis ?
C’est de cette méthode que s’inspire, vous l’aurez compris, la psychothérapie d’inspiration psychanalytique. Cela veut dire que le thérapeute empreinte à la psychanalyse un certain nombre de concepts et principes, tout en adaptant ceux-ci ainsi que le cadre de ses séances de façon différente.
Pour le cadre, pas de règle stricte, psychothérapeute et patient le définissent ensemble. Certains vont donc pouvoir utiliser un divan, ou bien se positionner en face à face. Les séances peuvent être très rapprochées ou plus espacées dans le temps. Enfin, la thérapie peut durer des années, quelques mois, comme quelques séances (une psychothérapie de soutien par exemple).
En résumé,
L’objectif d’une thérapie d’orientation psychanalytique est une meilleure connaissance de soi, ainsi qu’une meilleure connaissance de ses difficultés, pour s’en libérer.
Vous avez des suggestions ?
Si vous avez des thèmes que vous souhaiteriez voir abordés, écrivez-nous une petite ligne : team@cammino.fr